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Depuis les années 1970

La suite…

Les deux principaux leaders afro-américains d’alors, Malcom X et Martin Luther King meurent assassinés, respectivement en 1965 et 1968. Encore une fois, on voudrait pouvoir croire que des mesures légales sont suffisantes pour mettre fin à l’inégalité des noirs. Mais pour obtenir une réelle place dans la société, les Afro-américains doivent encore se battre.

Ils peuvent néanmoins compter tout d’abord sur le paysage politique qui entend bien mettre en place une « discrimination positive » . Cette idée, introduite pour le président Kennedy, est également soutenue par son successeur, Lyndon B. Johnson.

Ensuite, il y a ces nouveaux leaders, ces chanteurs engagés en faveur de la cause afro-américaine. Le plus emblématique d’entre eux sera probablement James Brown qui signera, par exemple, une chanson intitulée « Say it loud I’m black and I’m proud » .

Le développement de la musique afro-américaine jusqu’à nos jours

La musique des Afro-américains n’a pas cessé d’évoluer depuis la fin des années 1960.

Depuis la fondation de la maison de disques Motown en 1959, la diffusion et l’enregistrement des musiciens noirs n’a cessé de s’accroitre.

Ce seront ces musiciens qui seront à l’origine des genres musicaux incontournables de la seconde moitié du XXe siècle : Soul, Funk, Disco, Hip-Hop, Rap, … inscrivant leur nom dans l’histoire de la musique : Marvin Gaye, Ottis Redding, Georges Clinton, Michael Jackson, Kool and the Gang, Earth Wind and Fire, Public Ennemy, 2Pac,…

La plupart de ces nouveaux genres trouveront leur essence dans les crises sociales et économiques. Si le Disco permet d’oublier la crise de la fin des années 70, le Hip-Hop et le Rap sont l’expression des voix de la jeunesse des ghettos.